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Immobilier neuf : quelles régions résistent le mieux ?

Le confinement généré par le problème sanitaire covid-19 a eu des répercussions sur l’immobilier en France surtout durant le deuxième trimestre de l’année 2020. En effet, il y a eu une baisse de plus de 40 % de réservation de logements neufs, soit 20 400 logements réservés seulement. Voyons justement dans cet article les régions et les villes qui résistent le mieux.

Si on se réfère aux données du Ministère de la Transition écologique, le nombre de logements réservés a largement diminué durant le deuxième semestre de l’année 2020 comparé à celui du deuxième trimestre de l’année 2019. Le taux a baissé de plus de 40 % soit -41,7 % plus exactement. A noter que le taux de réservation dans le collectif est encore inférieur (-42,3%) à celui dans l’individuel (-33,1%). Les crises sanitaires de 2020 ont aussi engendré une forte hausse d’annulations de réservation (plus de 31,4 %). Sur la même période, le nombre de mises en vente a gravement chuté à moitié (soit une baisse de -47,0%). Seulement 18 400 logements ont été vendus. Il convient de noter que les appartements se vendent moins que les maisons avec une baisse de -47,9 % pour les appartements et de -34,8% pour les maisons. La chute des réservations est aussi plus marquée pour les appartements avec une baisse de 42,3% sur une durée de 1 an contre 33,1 % pour les maisons individuelles sur la même période.

Immobilier neuf : quelles régions résistent le mieux ?

Comme la vente des appartements neufs occupe une grande partie du marché de l’immobilier, plus de 6000 logements (6100 plus exactement) qui sont supposés être vendus à des particuliers par des promoteurs ont été mis en location contre 1200 logements en 2019 selon les données recueillies auprès du Ministère de la Transition écologique. D’autres ont été proposés vers d’autres modes de commercialisation notamment la vente en bloc. Les principaux acheteurs sont donc les institutionnels comme les bailleurs sociaux ou privés.

Il semble que ce sont les zones disposant moins d’habitants et les villes moins urbanisées qui ont pu résister au mieux à cette perturbation de la vente dans le neuf. Les villes qui sont soumises à une forte agglomération sont Paris, Lyon, Lille et Marseille. On y a constaté un recul de 44,2%  depuis le deuxième trimestre 2019 jusqu’au deuxième trimestre 2020. Le marché n’a pas été gravement touché dans les autres agglomérations notamment dans les villes de Caen, la Rochelle, Dijon et Metz. La baisse des réservations y sont plus ou moins similaires c’est-à-dire -44,3 % en un an.

Les villes moins urbanisées comme Saint-Quentin, Brest, Montélimar, Saint-Nazaire ont connu une baisse de vente de 18,7 % environ. Les autres villes restantes sont majoritairement situées dans les zones rurales avec un repli plus important c’est-à-dire -30,5 %.

Pour entrer un peu plus dans les détails, nous avons jugé nécessaire de vous donner la liste de certaines régions qui ont été les plus épargnées par ce déséquilibre de la vente dans le neuf. Nous pouvons citer entre autres la région de Bourgogne-Franche-Comté (-20,7%) mais la vente des maisons neuves y est restée stable, le Centre-Val de Loire (-25,5%) avec un record de biens neufs vendus, la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-26,8%), la Normandie (-27%) où on a même constaté une augmentation de vente de logements neufs, la Nouvelle-Aquitaine (-31,3%) avec 1348 réservations de logements neufs, l’Ile-de-France (-46,3%), le Pays-de-La-Loire (-48%), le Grand-Est (-52,8%), les Hauts-de-France (-55%), etc.

Les prix ont été également influencés par cette crise sanitaire. Dans la plupart des cas, les tarifs des biens immobiliers ont augmenté, surtout ceux des maisons neuves. D’ailleurs, cette perturbation des programmes immobiliers causée par le confinement instauré par l’épidémie de covid-19 ne concerne pas seulement les villes françaises. Elle a touché le flux immobilier dans le monde entier.

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