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Effondrement des courtiers en crédit durant la crise

D’après un sondage effectué en 2020 par l’Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits ou APIC, la majorité des professionnels ont essuyé une baisse d’activité de plus de 25 %, et pour 14 %, cette baisse d’activité dépasse les 50 %.

Effondrement des courtiers en crédit durant la crise

La crise sanitaire liée au COVID n’aura pas ménagé l’activité des intermédiaires en opérations bancaires, des courtiers, ainsi que des mandataires. L’Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits ou APIC a effectué un sondage auprès de ses clients afin de déterminer comment les professionnels du secteur ont vécu cette situation sans précédent. D’après ce sondage, la majorité des professionnels ont essuyé une baisse d’activité de plus de 25 %, et pour 14 %, cette baisse d’activité dépasse les 50 %.

Selon le Président de l’APIC, Bruno Rouleau, les activités en 2020 ont été touchées par la crise sanitaire, ainsi que par le choix des organismes de financement. D’un côté, le confinement a mis en attente la plupart des projets immobiliers, surtout au niveau de la clientèle qui nécessite un accompagnement dans leur projet, en diminuant le nombre de dossiers traités. D’un autre côté, certaines banques ont décidé de stopper l’étude des crédits immobiliers, au détriment d’un allongement des délais de réponse, augmentant la baisse de chiffres d’affaires des courtiers et des mandataires.

Pour contrer la crise et la baisse d’activité, la majorité des professionnels ont appliqué un chômage partiel pour garder un minimum de personnel formé. D’après les affirmations de Bruno Rouleau, près d’un tiers des adhérents ont dû réaliser des réductions d’effectifs, surtout dans les installations modestes, à cause de la baisse d’activité, malgré les aides gouvernementales, qui ont permis à plusieurs professionnels d’éviter la catastrophe.

La propagation du COVID a bouleversé l’économie française, forçant les entreprises à s’adapter pour ne pas mettre les clés sous la porte. De nombreux courtiers et mandataires ont varié leur chiffre d’affaires en suggérant de nouveaux produits, comme le crédit professionnel, le crédit conso, le rachat de crédit, l’assurance de prêt et autres assurances, le conseil de gestion de patrimoine, la vente de neuf, etc.

Si la plupart n’étaient pas encore adaptés à la digitalisation, la crise sanitaire a souligné l’importance de pouvoir traiter les dossiers à distance, grâce à des équipements digitaux. Actuellement, plus de 80 % ont établi ces outils, contre 35 % seulement avant la crise sanitaire.

En ce qui concerne l’activité de crédit en 2021, 80 % des professionnels pensent qu’elle sera sujette à une baisse ou bien à une stabilité par rapport à 2020, tandis que 20 % seulement estiment qu’elle sera en hausse.

 

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