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La période de la facilité de crédit dans l’immobilier touche-t-elle à sa fin ?

Le record est atteint ! 1 059 000, tel est le nombre de transactions effectuées au cours des douze derniers mois, en partant de fin septembre, sur le marché de l’immobilier ancien en France.

Par rapport à l’année dernière, il s’agit d’une centaine de milliers de transactions en plus qui équivalent à un accroissement d’environ 10,4%. La majorité des Français considère actuellement que l’immobilier reste une valeur refuge et un élément de garantie pour le futur, surtout face aux conditions défavorables après la retraite. Toutefois, les taux de crédit favorablement en baisse demeurent la source de ce dynamisme.

La période de la facilité de crédit dans l’immobilier touche-t-elle à sa fin ?

D’après l’observatoire Crédit logement/CSA, vers le mois de novembre, le taux d’intérêt moyen de prêts immobiliers atteint un nouveau record avec 1,12% hors garantie avec n’importe quelle durée de crédit. Selon les experts du Conseil supérieur du notariat, ces emprunts intéressants donnent la possibilité aux acquéreurs d’adhérer à l’élévation des tarifs. L’amélioration des coûts annuels de l’immobilier atteindra 5% d’ici la fin de l’année, d’après les projections établies. Comme les courtiers en crédit souhaitent s’approprier une part conséquente du gâteau, ils boostent grandement cette dynamique immobilière. Dans la région parisienne, Les Meilleurtaux, Empruntis et Capfi produisent entre 40 et 60% des demandes d’emprunt immobilier.

Cette période prospère va-t-elle prendre fin ?

D’après Les Échos, la réponse est oui, car le métier reste dans la cible des agences bancaires. De nombreuses grandes agences bancaires, surtout mutualistes, commencent à douter de leur collaboration avec les réseaux de courtage. Selon même un des célèbres courtiers français, la guerre est déclarée.

Qu’est-ce qui a poussé ce revirement de stratégie ?

Écrasés par les taux négatifs, les écarts des banques semblent fortement en baisse. Elles ne veulent plus régler la commission de 1% sur chaque dossier. Cependant, leurs parts de marché local restent éminentes. Crédit Agricole Languedoc a même déjà mis un terme à l’intégralité de ses contrats avec les courtiers. Cette banque affirme ne plus gagner d’argents sur les crédits immobiliers et qu’avec ses parts de marché, elle dit que le sourcing est inutile.

Ce choix va-t-il être suivi par d’autres ?

Pour le moment, les courtiers pensent que leur présence demeure nécessaire pour joindre convenablement les dossiers destinés aux banques. Le crédit facile subit également d’autres menaces suite à la décision du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Cette instance publique charger de la surveillance de la stabilité de tout le système financier oblige les agences bancaires à se conformer aux bonnes pratiques établies à propos d’octroyer des prêts immobiliers aux particuliers. Celles-ci concernent entre autres, un taux d’effort à la concession maximale de 33% du revenu fixe du débiteur et une durée d’emprunt de moins 25 ans. Sous certaines conditions, seule une contribution de la production du prêt ne dépassant pas 15% pourrait sortir de ces normes. Pour l’instant, le conseil du HCSF ne présente pas de caractère regrettable. Il convoite la préservation des bonnes pratiques en vue de garantir la résilience du modèle de financement immobilier en France et la sécurisation de l’accès à la propriété. Néanmoins, cela affiche l’achèvement de la partie pour les agences bancaires qui ne regardent pas en bonne et due forme le profil des débiteurs. À ce jour, certaines banques sollicitent au débiteur la disposition d’une cotisation et le financement des dépenses annexes tels que les frais notariés, les frais de l’assurance et les frais de dossier. Au total, il s’agit d’un apport personnel d’environ 10% pour l’emprunteur.

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