Vu que les remontées mécaniques ont fermé, les stations demeurent de moins en moins fréquentées. Cependant, les prix de vente restent inchangés dans l’ensemble.
Même si la pandémie continue à faire rage année après année, le marché de l’immobilier de montagne semble toujours coûteux. Mais selon l’enquête Seloger, les tarifs de vente présentés dans certaines stations tendent à décroître. Comme les frais d’agence et de notaire sont comptés à partir du coût d’achat du bien, ils seront bien moindres si l’acquisition se fait pendant la diminution du prix de l’immobilier.
Du côté de la Savoie, dans la Vallée de la Tarentaise, et plus précisément aux Arcs, les prix subissent une puissante décroissance. Dans cette station alpine appréciée des familles, les prix font 12% plus bas que l’année dernière. Un logement vaut en moyenne 265 395 euros et le coût moyen du mètre carré approche les 4 737 euros. D’après les informations reçues, les tarifs décroissent également de 10% sur une année dans le célèbre domaine skiable des Tignes. Sur les lieux, le prix moyen d’un bien immobilier avoisine les 259 983 euros. La tendance sur un an a également diminué de 9% à Villeneuve, sur le domaine de Serre Chevalier, de 4% en Abondance et de 3% à Morzine ainsi qu’à Chamonix. Dans cette splendide station grandement appréciée des touristes venus de partout dans le monde, le coût d’un logement reste onéreux, mais a reculé de 2%. Le mètre carré à Chamonix grimpe de 8 609 euros, tandis que le prix moyen reste à 528 638 euros. En voyant cela, il est peut-être temps d’investir à la montagne ou d’y acheter une résidence secondaire.
Entre autres, la tension immobilière fait référence à la relation entre le nombre d’individus en quête d’un logement sur une zone géographique précise, éventuellement dans une station de ski, et le nombre d’annonces immobilières disponibles. Dans les quatre stations de ski de l’Alpe d’Huez, on remarque que la tension immobilière a tendance à reculer dans certains endroits. En effet, les prix du mètre carré ont augmenté dans trois de ces stations malgré que la tension immobilière ait reculé de 44%. Cette tension fléchit également dans certaines régions, dont 50% à Tignes, 42% à Val-Thorens, 36% aux Saisies et 22% à Flaine. Cela indique une concurrence moindre entre les acquéreurs potentiels puisque le nombre d’annonces immobilières est fortement élevé par rapport au nombre d’acheteurs. Pour dire que les occasions à saisir dans une de ces stations ne manquent pas si vous regardez les pourcentages affichés par cette tension immobilière.