Les logements acquis dans la capitale seraient-ils plus grands qu’avant ? Un engouement des acquéreurs occasionnés par le confinement. Ils manifestent un besoin d’espace pour rester confortablement chez eux, au cas où une nouvelle vague pointe son nez.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les acheteurs n’ont pas sauté le cap. Une étude récente menée par Century 21 justifie avec les critères de recherche en matière d’immobilier sont restés inchangés à Paris. La superficie moyenne d’une maison s’est établie à 115,7 m2 avant le confinement, ce qui est toujours le cas à l’heure d’aujourd’hui. Pour ce qui est de l’appartement, la moyenne était 59,8 m2 contre 57,8 m2. Le seul obstacle qui freine les acheteurs à acquérir un espace plus grand est le prix d’achat élevé.
Sur la toile, les requêtes « acheter une résidence secondaire » multiplient, enregistrant une nette progression de 57%. Pour la requête « maison de campagne », le record explose à 156% en plus. Pourtant, les transactions effectuées depuis le mois de mai 2020 sont essentiellement destinées à la résidence principale. Cette dernière voit sa part grimper à 68,3%, alors que les résidences secondaires ne représentent que 4,3% des achats immobiliers pour le moment. Sinon, les acquisitions au titre de placement ont reculé par rapport à l’avant-confinement, à raison de 27,3% des transactions.
En ce qui concerne le profil des acheteurs il s’avère que près de la moitié sont les moins de 40%. Une part en hausse comparé au chiffre enregistré au 1er trimestre 2020. La plus grande part des acquisitions revient sans doute aux familles qui réunissent les trois motivations essentielles qui leur incitent à investir. Principalement, l’achat d’un bien consiste à avoir un toit pour la famille, se constituer un patrimoine et rechercher une sécurité.
À Paris, la superficie d’un appartement s’établit à 53 m2 au cours du 1er semestre 2020. Un record jamais enregistré auparavant, ce qui entraîne la hausse du prix moyen au m2 à +7,4% du 1er semestre 2019 au 1 er semestre 2020. En conséquence, il atteint son plus haut historique de 10.671 €. En moyenne, une transaction parisienne s’envole sur la même période à +17,2% et frôle les 547.022 €.
Afin de financer leur projet immobilier, les parisiens décident d’allonger la durée leur crédit. La moyenne étant de 21,7ans. En parallèle, ils augmentent la quantité de financement par emprunt à hauteur de 68,3%. Les achats observés dans la capitale sont essentiellement destinés à l’acquisition de résidence secondaire, une tendance nationale sur tout le territoire. Dans ce cadre, leur proportion représente 60% des transactions, contre 55,9% auparavant. Depuis le confinement, le phénomène s’est amplifié où la part des acquisitions au titre de résidence principale a haussé de 8,2% par rapport à l’année dernière sur la même période.
À conclure que l’exode massif des Parisiens en direction de la campagne ou le littoral se confirme. Or, renoncer à un logement dans la capitale est loin d’être une évidence. De fait, certains secteurs s’avèrent plus attractifs que d’autres, à ne citer que le Bassin d’Arcachon, l’Aisne, l’ancienne Haute-Normandie et la Bretagne du nord. Quoi qu’il en soit, l’afflux de Parisiens est marginal. En fonction des régions, l’évolution des prix reste disparate, alors certaines régions se stabilisent, à savoir l’Auvergne-Rhône-Alpes, Les Hauts-de-France, la Haute-Normandie, L’Occitanie et la PACA. En Bretagne, Centre Val de Loire et les Pays de la Loire, on observe des hausses supérieures à 5%, à l’exception de la Nouvelle-Aquitaine qui voit son prix moyen reculer.