fbpx

Les SCPI montrent une grande résistance avant la crise

scpi-avant-la-crise
Selon le dernier bilan de l’Aspim, les SCPI et OPIC Grand Public ont pu acquérir 3,8 Md€ au premier trimestre de l’année 2020, soit une hausse considérable de 47% en douze mois.

Le 1er trimestre 2020 est à la fois concluant, mais suscite aussi la prudence pour l’avenir des SCPI. Selon son Président, la collecte a connu une forte croissance en avril malgré le contexte de crise. Mais comme prévu, son rythme est moins rapide que celui de la période avant confinement.

Depuis ce jour, on ne constate aucun mouvement de retraits. Ce qui est plutôt un signe de bon augure. Mais cette nouvelle assez réjouissante témoigne aussi de la performance des SCPI. D’ailleurs, le Président de l’ASPIM, Frédéric Bôl est réaliste. Il affirme que pour l’instant, il est bien trop tôt de tirer une conclusion sur la performance de ce secteur. Il faut d’abord attendre l’évolution de la situation et l’impact des crises sanitaire et économique sur le secteur et également, sur la performance des fonds. La raison est que les crises se sont déclenchées en fin de 1er trimestre et non avant cette période.

Il affirme également qu’il n’y a pas lieu d’affolement pour l’instant, car la collecte a connu une solide croissance pour les deux véhicules au premier trimestre. Il n’y a pas eu non plus de mouvement de retrait significatif durant les mois de mars et d’avril.

Les SCPI immobilier d’entreprise, mais aussi fiscales ont réalisé une collecte en net de retraits d’environ 2,56 Md€ au premier trimestre 2020. On observe alors une progression de l’ordre de 24% par rapport au premier trimestre de l’année 2019. Les gérants des SCPI ont aussi réalisé près de 1,45 Md€ d’acquisition contre 1,6 milliard durant le premier trimestre 2019. Cet écart entre la collecte et l’acquisition est à l’origine des difficultés notamment dans la recherche des opportunités.

Les bureaux par exemple  prennent une grande part des acquisitions en valeur de l’ordre de 61%, suivi ensuite de la logistique qui représente 14% puis les commerces qui est de l’ordre de 9%, l’hôtellerie d’environ 9% et la santé représente 6% pour les Ehpad et le centre de santé. On observe tout de même une progression en flèche du segment logistique qui s’explique certainement par le succès de l’e-commerce et de l’hôtellerie. En effet, 6% représente les investissements en 2019 et 2% en 2018. Pour l’hôtellerie, elle représente 4% en 2019.

Une hausse considérable des acquisitions hors de France

Si on tient compte des localisations géographiques, les acquisitions ont d’abord touché l’étranger. Elles sont de l’ordre de 45%. Puis, elles ont concerné l’Ile-de-France à raison de 38% dont 10% à Paris. Et enfin, 17% des acquisitions ont aussi touché les régions. Pour l’Allemagne, la part est de 19%. Ce pays est particulièrement le premier territoire privilégié pour la logistique au cours de ce trimestre. Mais il faut aussi préciser d’autres autres pays dont le Benelux qui est de 9% et l’Espagne qui représente 6% des acquisitions. Ainsi, l’Allemagne, le Benelux et l’Espagne sont le top 3 des destinations. On remarque également qu’en 2019, les acquisitions avaient touché l’Ile-de-France avec 48% des parts dont 10% à Paris puis l’étranger à hauteur de 28%.

Pour les OPCI au cours de ce trimestre, ils sont distribués majoritairement au moyen des contrats d’assurance-vie. Ils ont fait une collecte de 1,28Md€ au total puis avec une croissance de 130% contrairement au premier trimestre 2019. Enfin, d’après l’Aspim, on parle de la deuxième plus grande collecte trimestrielle depuis le lancement du véhicule en 2007. Bref, les SCPI démontrent alors une forte résistance avant la crise.

 

 

fr_FR